Découvrez Nos origines

Le cola par Auvergnat Cola : La petite bouteille qui monte, qui monte,…


Cambrai a ses bêtises ; Montélimar, ses nougats ; Morteau, sa saucisse ; L’Auvergne avait ses fromages.

Depuis 2009, face à la déferlante de sodas et boissons venue d’Outre-Atlantique, les Auvergnats se rebellent et retrouvent la puissance dévastatrice du feu de leurs volcans. Auvergnat Cola fait exploser ses bulles magmatiques portées par les bouillonnements volcaniques. Nature, sur glace ou pour allonger whisky ou gin, Auvergnat Cola est devenu vecteur de patriotisme régional. Marquer son attachement à une nature fière et généreuse, ou soutenir un territoire authentique, deux visions complémentaires à déguster… dans un grand éclat de rire.

L’Auvergnat Cola pour enfoncer encore un peu plus ses racines dans le terroir auvergnat, puise son énergie dans le sucre de la Sucrerie du Bourdon (63), produit exclusivement à partir des betteraves cultivées dans les sols fertiles de la Limagne.

L’eau de la source du Marilhou (15), jaillissant des volcans dans un bruissement feutré au milieu des prairies fleuries, lui apporte la fraîcheur et la force des granits sur lesquels elle a  coulé depuis des millénaires.

Idée folle pour certains, pari surprenant pour d’autres. A sa naissance, pas une action ou obligation de l’Auvergnat Cola n’aurait trouvé preneur à Wall street. Et puis, qu’es aquo ? Allez, on réexplique. L’Auvergnat Cola, c’est du cola made in France. Non, il n’y a pas d’exclusivité. Oui, on a le droit. Pourquoi ça plaît autant ? Parce que l’Auvergnat Cola joue la carte de l’autodérision.

Sans en avoir l’air, il se moque gentiment des modes, de la mondialisation et revendique, sans ostentation mais sans peur non plus, d’avoir de vraies racines et de vraies valeurs. Et un état d’esprit dans lequel beaucoup se retrouvent spontanément, du plus modeste comité des fêtes cantalien jusqu’au Zénith d’Auvergne en passant par les brasseries auvergnates parisiennes, les festivals, les clubs grands sportifs ou Vulcania.

L’Auvergnat Cola est comme un grand éclat de rire et de lumière qui vient égayer une actualité souvent en pleine grisaille entre crise économique et financière, attentats, guerres et autres catastrophes. L’Auvergnat Cola a généré une appropriation identitaire inattendue tant auprès des entreprises, cafés et consommateurs auvergnats que des restaurateurs et brasseurs auvergnats et parisiens. Il réveille une appartenance régionale cohérente et fédératrice. Si les autres colas régionaux ont pour unique cible commerciale leur région d’origine, l’Auvergnat Cola a voulu, comme les grands, se lancer à l’assaut de la capitale. Fort des 3.000 brasseries parisiennes tenues par des auvergnats, sans oublier tous les cafés et restaurants d’Auvergne, il a donc été produit des bouteilles verre à leur intention.

Alors, frappez trois fois le plancher du talon. Anèm, violonaire, fai-nos una borrèia.
Fai tot petar, miladiu !*

*Allez, violoneux, joue nous une bourrée, fais tout péter mille dieux

L’histoire du kola (Cola acuminata)


De l’arbre à la bouteille, une ressource naturelle au service de la médecine du XIXème siècle

Le kolatier est un arbre de la même famille que le cacaoyer : les Sterculiacées. Originaire de l’Afrique tropicale de l’ouest, il peut atteindre 25 mètres de haut et son tronc 50 centimètres de diamètre. Il donne des noix contenant généralement, selon la variété, de 2 à 6 cotylédons dont la couleur va du blanc au rouge foncé en passant par toutes les nuances de rose. Au Cameroun comme au Nigéria, les arbres sont plantés au milieu des plantations de cacaoyers ou de caféiers.

La noix de Kola joue un rôle important dans la vie locale, à la fois social, spirituel et parfois sacré. Elle est consommée fraiche ou fermentée lors de diverses cérémonies dont les mariages, les funérailles et les veillées mortuaires. Elle fait partie de la dot chez certaines ethnies et chez les Bamilékés, le Kola est un signe d’amour et d’amitié.

La noix de Kola contient 2 alcaloïdes : la caféine et la théobromine ; 2 stimulants permettant de lutter contre la faim, la soif, la fatigue. Elle aurait aussi un rôle de stimulation de l’activité intellectuelle et sexuelle. A la recherche d’alcaloïdes, les laboratoires d’industrie pharmaceutique l’utilisent pour la fabrication de nombreux médicaments. Au XIXème siècle, elle fut très utilisée à titre thérapeutique sous forme de poudre ou fermentation sucrée. C’est ce qui donna l’idée à John Pemberton en 1885 de fabriquer un soda : le Coca-Cola.

Le cola dans le monde


Le cola : un authentique globe-trotter qui voyage dans le monde et s’installe dans nos régions !

Pour certains, le véritable inventeur du Coca-cola serait Corse. Angelo Mariani, de son vrai nom Anne-François Sebastiani est né à Pero-Casevecchie en 1838. En 1863, il met au point la recette du «vin mariani», macération de feuilles de coca dans du vin de Bordeaux. C’est un breuvage tonique, vendu en pharmacie, avec des effets miraculeux contre la grippe, les maux d’estomac, la dépression et les faiblesses sexuelles !!! Le «vin mariani» connaît, à partir de 1868, un succès mondial grâce au génie commercial d’Angelo qui fait témoigner les people de l’époque : le pape Léon XIII, la reine Victoria, les  présidents US Grant et Mac Kinley, des écrivains comme Dumas fils, Edmond Rostand, Emile Zola, Anatole France, Jules Verne, des scientifiques à l’instar de Thomas Edison, et bien sûr de nombreux artistes de chansons, de théâtre et de cinéma naissant. Angelo développe aussi des outils de marketing moderne, cartes postales, affiches et médailles toutes réalisées par des artistes connues et, à chaque fois, en nombre limité.  Des collectors !

Sûr de sa renommée, il ne craint pas les imitations ! En 1885, un certain John Pemberton, pharmacien de son état, en réalise pourtant une sous le nom de «french wine coca» qui connaît un succès immédiat. La prohibition arrivant la même année, il est contraint de supprimer l’alcool, le remplaçant par du kola, tout en gardant la coca dans la recette : le coca-cola était né.

Depuis le début du XXe siècle, il se fabrique plus d’une centaine de colas dans le monde entier. Outre les deux principaux concurrents mondiaux que sont Pepsi et Virgin, auxquels on peut aussi ajouter Dr Pepper, Afri-Cola, Jolly-cola, RC-Cola, il existe de nombreux colas alternatifs. Les colas politiques, anti américains, apparaissent dans les pays de l’est dès les années 60, mais aussi à Cuba avec le Tropi-Cola , et au pays de Mao, le China-Cola en 1998 qui représente à ce jour près de 10 % de la consommation interne de sodas de la Chine. Plus tard sont apparus les colas moyen-orientaux comme le Zamzam-Cola iranien ou le Mecca-Cola, originaire du Moyen-Orient, dont la consommation s’est étendue aux pays musulmans et en Europe. En France, plus récemment, sont apparus les colas régionaux, enfants de régions à identité culturelle forte : Breitz Cola, Corsica Cola, Elsass Cola, Vendée Cola, Fada Cola à Marseille, Ch’nord Cola, Col’Ardèche, Cat Cola, Paris Cola, Limouzi Cola et Auvergnat Cola. Régional mais qui a de l’ambition !

Si les autres colas régionaux ont pour unique cible commerciale leur région d’origine, l’Auvergnat Cola a voulu, comme les grands, se lancer à l’assaut de la capitale. Fort des 3.000 brasseries parisiennes tenues par des auvergnats, sans oublier tous les cafés et restaurants d’Auvergne, pour lesquels il a été produit des bouteilles verre.

© Auvergnat Cola - Mentions légales - Politique de confidentialité - Gestion des cookies